Serge POLIAKOFF (1900-1969)

Lot 23
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Serge POLIAKOFF (1900-1969)
Serge POLIAKOFF (1900-1969) Composition. Gouache sur papier, signée en bas à gauche. 23,5 x 31 cm. Certificat d’Alexis Poliakoff en date du 6 février 2014. Catalogue raisonné de Serge Poliakoff, Volume IV, n°64-245. Dans les années 1960, Serge Poliakoff est au sommet de son art. Ses « poèmes plastiques », compositions reconnaissables entre toutes par leurs vifs à-plats et leur équilibre formel, sont très recherchés. Moins connue, son œuvre d’aquarelliste est tout aussi éblouissante, comme en témoigne notre Composition. Une aquarelle mystique et poétique Composition, rythmée par un subtil camaïeu de rouges, de bleus et de noirs, est à la fois typique des recherches de Poliakoff et éminemment singulière. On y retrouve le sens unique de l’artiste pour l’équilibre des formes et des couleurs, aboutissant à une harmonie visuelle confinant au mysticisme. L’usage de l’aquarelle confère cependant à ces ensembles colorés une transparence et une poésie qui rappellent moins les icônes byzantines que les peintures des primitifs italiens. C’est d’ailleurs durant cette décennie que Poliakoff visite la chapelle Scrovegni, de Giotto, à laquelle notre aquarelle semble avoir emprunté les coloris. Une œuvre de maturité Dans les années 1960, Serge Poliakoff a atteint une reconnaissance sans précédent. Ses peintures et aquarelles ont fait l’objet de grandes expositions et sont conservées dans les plus grands musées d’art moderne du monde, tels que le MoMA, la Tate Modern ou le Centre Pompidou – dans lequel on retrouve deux peintures de 1964 et 1965 des mêmes tonalités que notre aquarelle. Il s’impose comme une figure incontournable de l’abstraction. Composition traduit et justifie, avec une maîtrise inégalée, cette assurance. « La peinture de Poliakoff est une de celles qui se prêtent le moins aux commentaires. C'est le monde du silence et de la "peinture pure" […] Mais son "petit miracle", c'est sans doute de savoir faire vibrer le silence » (in Michel Ragon, "Serge Poliakoff", Arts, 11 novembre 1964).
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